A nous de tout ranger (Pv Lancelot)

Je devais être stupide de parlé des chambres, mais qu'importe. La dernière fois que j'avais eu une chambre à moi c'était dans un centre pour gosses. J'espérais juste que au fil des mois je pourrais vraiment m'y sentir bien et en faire ma bulle.

Je me retiens de rigoler quand il me parle de al prof d'escrime.

-C'est vrai que cette femme fais peur rien que dans son attitude. J'ai vraiment pas envie de l'avoir en cour... Je sent que je vais souffrir avec elle.

Je ne savais pas me battre, du moins rien de plus que ce que j'avais appris dans la rue alors l'escrime et tout ce qui va avec, très peu pour moi. C'est un truc de riche ça, pas un truc de gosse de la rue. Rien que de penser à ça, je me dis que je vais être pas mal à la bourre dans certains cours.

-Tu crois qu'on va voir des avantages même si on est en première année?

Continuant de ranger les livres pour pas perdre de temps, je me tourne vers elle et fini par lui demander :

- Ça te fait vraiment bizarre les chambres ? Tu n'arrives pas à t'y faire ?

Rigolant, j'étais bon en escrime, mais pas aussi bien que mon père l'aurait voulu, peut être parce que je préférais être ailleurs qu'avec lui dans les même murs. Surtout de savoir qu'il était là mais que je ne le voyais pas. Je ne sais pas vraiment ce qui était le pire.

- T'inquiète, on va souffrir ensemble je pense.

Haussant les épaules à sa dernière question, je grimace et après avoir rangé mon dernier livre, lui dis :

- Franchement j'en ai aucune idée, tout dépend des profs je pense. Mais je sais qu'il y a un classement de qui reste et qui part donc il faut tout de même gérer un minimum.

Je ne sais pas si ça allez l'aider ce que je disais mais au moins maintenant elle savait.

Je lui tire la langue quand il me demande si je vais m'y faire à la chambre. Forcément que je m'y faire, il va juste me falloir du temps. J'ai un sourire quand il dit qu'on va souffrir ensemble.

-Certains vont moins souffrir que les autres, ça c'est sur.

Certains étaient des gosses de bonnes familles avec de bonnes écoles et une bonne éducation. Certains connaissaient les règles de bien séance. Je comprend pas à quoi sert trois couteaux à tables, mais bon. Ecoutant son point de vue sur les profs, je range mes derniers livres et frotte mes mains avant de regarder le chariot vide.

-Nous verrons bien pour les avantages si on en as.

Même en y réfléchissant, je savais pas vraiment quoi faire à vrai dire si on avaient des avantages. A voir ce qu'on avaient, si on en avaient.

-Et voilà... le chariot est vide....

Souriant à son tirage de langue, j'avais envie de lui dire de faire attention car je pouvais très vite l'attraper, mais bon je ne fais rien, je ne la connais pas encore assez. Haussant les épaules, je souris et lui dis :

- C'est sûr mais sache que personne est doué partout, même s'ils le disent.

J'étais moi-même d'une famille plutôt aisé et pourtant je ne vais pas dire que je suis doué dans tout. Je suis loin d'être doué dans tout et je le sais.

- Oui nous verrons bien.

Regardant le chariot, je souris et lève les bras.

- On est le meilleur !

Le sourire aux lèvres, je m'agrippe au chariot et va vers le bureau

- On va voir Jupiter ?

J'ai envie de lui dire que tous les autres de la promos sont tous bien plus doués que moi. A la place de quoi, j'ai un sourire pour ne pas être trop gêné. Car oui face à tous les autres depuis hier je ne me sent pas du tout à ma place.
Le voyant levé les bras, je me met à rigoler quand il dis qu'on est les meilleur. Ce n'était pas la mer à boire à ranger autant de livres. Même si en arrivant je trouvais qu'il y en avait beaucoup trop. Le suivant vers le bureau, je croise mes mains dans mon dos.

-Oui allons voir Jupiter!

Allant à l'arrière du bureau, je coupe la radio et vérifie qu'il n'y a plus rien à ranger. Mais en dehors d'un grand coup de poussière à faire, les vitres et le sol, il n'y avait pas grand chose à faire en plus. Hors de question que je passe la serpillière. Allant vers la porte, je me tourne vers Lancelot.

-Mais un café s'impose avant!

J'avais besoin d'une grande dose de caféine.

Mettant mes mains dans mes poches, je la regarde allez derrière le bureau et éteindre la radio et vérifier qu'il y rien d'autre à ranger. La suivant ensuite vers la porte, je croise le regard vers Perceval qui me parle de café. Écarquillant les yeux, est ce qu'on avait au moins le droit de faire ça alors que Jupiter nous attendait ? Enlevant cette question de ma tête, je fini par lui répondre :

- C'est parti pour le réfectoire dans ce cas.

On l'avait bien mérité non ? Quand même je trouves.

Quittant la bibliothèque aux côtés de Lancelot, on ferme la porte et on prend le chemin du réfectoire. Je ne savais pas si on y avait droit, mais je voulais un café. après avoir lu autant de références sur les tranches des livres, j'en avais limite mal aux yeux. Étirant mes bras en avant, je glisse les mains dans les poches de mon pantalon alors qu'on arrive prés des escaliers.

-Tu as une idée de ce que va nous faire Jupiter?

Je n'étais pas fan des tests médicaux vu que j'en avais rarement fais, mais tout ce que je savais c'est que les piqûres j'en étais pas fan. J'en ai rarement eu alors s'il veux mon bilan de santé il va être déçu.

Les mains dans mes poches de pantalon, je la suis et observe tout ce qu'il y a dans les couloirs, les portes de classes, les caméras au plafond, les élèves. Sortant de mon observation quand Perceval reprend la parole, je tourne mon regard vers elle et hausse les épaules.

- Une visite habituelle je pense, même si je me demande bien pourquoi chaque première année on des bandages à leur poignet.

Lui montrant un groupe d'élève qui était avec nous à la réunion et surtout dans notre classe. Grimaçant, je descend les escaliers et ajoute :

- Nous verrons bien. En tout cas heureusement pour nous, nouus n'avons pas peur de la vu du sang. Parce que vu le bandage, je pense que soit c'est une prise de sang soit autres choses.

La voix de Lancelot m'arrive aux oreilles alors que mes yeux trouvent des caméras et d'autres étudiants dans les salles de cours dont nous passons devant les portes. Laissant mon regard glisser sur les premières années de notre classe qui ont un bandage au poignet, je me demande ce qui leur ai arriver. C'est loin du petit pansement d'une prise de sang. De toute façon ça se fais au creux du plis du coude et non au poignet, enfin il me semble.

-Je sais pas ce qui s'est passer pour eux, mais il est hors de questions que je me fasse trancher le poignet pour le plaisir.

Allant vers le réfectoire, j'ai al surprise de le trouver vide. il reste les tables avec thé et café un peu plus loin, mais personne dans le réfectoire. Prenant un gobelet, j'en tend un à Lancelot.

-Café ou thé? Tu prend du sucre?

Mettant un sucre dans mon gobelet je prend aussi une touillette en bois.

Rigolant, je réfléchi un peu à ce qu'ils ont pu leur arriver. Quand ma mère était espionne, elle n'avait jamais eu ce bandage ou quoi que ce soit à son poignet, du moins je ne m'en rappelais pas. Je me demande bien ce qu'il pouvait bien nous faire. Mais en tout cas, je ne pense pas qu'ils font ça pour le plaisir. Tournant mon regard vers Perveval, je souris et dis :

- Je doute que ce soit sur le plaisir. Tu veux qu'on aille leur demandé ce qu'ils ont ? Ou tu préfère attendre d'aller voir Jupiter pour savoir ?

Je ne savais même pas si les autres pouvaient nous le dire de toute façon et puis, ça allez être notre tour alors pourquoi s'embêter à se dire que on le fera pas si on y est obligé. Arrivant au réfectoire, je suis étonné de voir la salle vide. Sérieux ils sont où ? C'est désert... Suivant Perceval, je lui prends le gobelet qu'elle me tend et lui réponds :

- Je prend un café sans sucre.

J'aimais bien le thé, mais pour moi, un thé on prend le temps de la boire et à vrai dire là on en a pas vraiment de temps. Prenant une touillette en bois, je me sers de café et tout en l'ayant entre mes doigts, je souris. Il est encore chaud, parfait.

- Pfff tout ses livres m'ont assommé, j'ai ma tête qui est comme une pastèque prête à explosé. Pas toi ?

Ecoutant la réponse de Lancelot quand il me demande si je veux qu'on aille leur demander je lui répond que non. Après tout autant avoir la réponse par nous même lorsqu'on iras voir Jupiter.
Lui donnant son gobelet une fois arriver das le réfectoire, je pousse vers lui le pichet de café et remplis le mien d'eau chaude.
Me grattant la nuque quand il me parle des livres, j'ai un petit rire.

-Punaise je crois que j'ai jamais rangé autant de livres. J'adore les livres, mais je crois que je viens de faire une overdose.

Jouant avec mon sachet de thé, je le retire au bout de quelques minutes et vais le jeter dans la poubelle mise à côté de la table.

-On va voir Jupiter? Autant en finir vite non?

Je savais pas ce qu'il voulais nous faire, mais ce que je savais c'est que je voulais que ça se termine vite pour le coup. Prenant une chocolatine dans une des panières, je croque dedans et savoure le chocolat.

-J'ai trop la dalle en vrai!

Alors oui j'avais déjeuner ce matin, mais là j'avais un petit creux.

Entendant sa réponse, je suis d'ailleurs content qu'elle met dit cela. Autant attendre de voir mon recruteur pour savoir le pourquoi et surtout savoir ce que l'on va faire lors de ce passage à l'infirmerie.

Me servant de café, je rigole par la suite à ses paroles, j'avoue que moi aussi j'ai une overdose de livre, surtout pour aujourd'hui voir Mme demain. Après à voir combien de temps cela va durer. Pas longtemps je pense, j'adore trop les livers pour ça.

Buvant une gorgée de mon café, je prend quelques viennoiserie et en mange une avant d'entendre la question de Perceval. Haussant les épaules, je mets ma deuxième viennoiserie dans ma bouche et fait oui de la tête.

Finissant dans ma bouche en allant vers l'entrée du réfectoire, je me tourne vers Perceval avec le sourire et lui dis :

- Je suis d'accord avec toi, pour la dalle. Autant de livre donne faim au bout d'un moment.

Le sourire aux lèvres, je bois une gorgée de l'on café dans ma main et marche le long du couloir.

- Pfff j'espère que ça va pas être long à l'infirmerie.

Avalant ma bouchée je me rend compte que Lancelot fais comme moi et en avale une alors que sa tête fais oui. J'ai un sourire, c'est stupide, mais autant en sourire. Le suivant quand il va vers l'entrée du réfectoire, je l'écoute me dire qu'il est d'accord avec moi. C'est vrai que de ranger autant de livre en ci peu de temps colle vite une overdose, même si j'adore ça, les livres.

Finissant la viennoiserie, je bois une gorgée de thé alors qu'on arrive pas loin de l'infirmerie.

-Si ça fais mal une fois qu'on est dedans on hurle et l'autre arrive sauver celui qui est dedans, d'accord?

Je en voulais pas me faire ouvrire l'avant bras pour le plaisir maladif et pervers d'un soit disant infirmier. Autant assuré mes arrière et avoir Lancelot en cas de soucis. Alors certes cela faisait à peine quelques heures au bas mots que lui parlais, mais il fallai bien ce servir de nos débuts de connaissances pour sauver nos peaux.

-Promis si tu rentre le premier et que tu hurle je viens de donner un coup de mains contre Jupiter.

Je devais avoir l'air ridicule mais tant pis, chez comment voulez-vous que je fasse ça alors que je veux montrer à mon père que même s'il m'a pas élevé, je suis bien élevé. Bien que franchement à cet instant j'avais faim, voilà pourquoi je l'ai mis entier dans ma bouche et puis, je ne voulais pas en avoir encore dans les main quand j'arriverais à l'infirmerie.

Buvant une gorgée de mon café, je vois les portes de l'infirmerie ouverte et me tourne ensuite vers Perceval qui dis quelques choses. Souriant, je lui dis :

- ça marche, mais si tu veux, je peux rester avec toi. Je ne pense pas qu'il refusera.

Je l’espérais, au moins si elle avait mal, je pourrais être là pour dire à Jupiter de stopper ou de lui tenir la main si elle le souhaite pour me donner la douleur qu'elle a.

- Tu crois vraiment qu'ils vont nous faire mal dés le premier jour d'examen de santé ?

Fronçant les sourcils, j'ai un sourire en coin quand Lancelot me propose de m'accompagner. Il est sérieux?!

-T'en fais pas je hurle s'il me fais mal, mais reste pas loin de la porte au cas où!

Écoutant sa question, je hausse les épaules et toque à la porte de l'infirmerie.

-Promis je te dis tout ça des que je sors.

Comme il l'avait dit, autant en finir au plus vite. Après cela dépendais s'il y avait beaucoup de questions ou non lors de cet entretien.

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