Une mission de rang C, rien que pour vous, ne l'a loupé pas. [Lapiz ; Rubis ; Saphir et Jazz ]

Je ne traîne pas beaucoup dans l'académie, vu que je suis plus en mission qu'autres choses. Mais j'avoue garder un œil sur mes quatre protégés de troisièmes années. D'ailleurs je vois que la tension est haute depuis quelques temps que se passe-t-il entre eux ? Le dossier à ma main, j'allais les rejoindre dans le hangar pour leur donner le dossier en main et surtout leur donné les premières instructions. Après toute la suite, c'est eux qui sont en mission pas moi. La seule chose, c'est qu'ils doivent réussir celle-ci et rester en vie.

Arrivée dans le hangar, je les vois tous les quatre, il y a du froid dans l'air. Soupirant, je leur tend à chacun un dossier qui ressemble à ça

Spoiler:

Codage par Libella sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Voilà trois jours qui était passé depuis la rentrée. Trois jours où tout le monde est bizarre et distant avec tout le monde. Plus n'était comme avant avec Lapiz et je voulais bien savoir pourquoi, même Saphir resté la plupart du temps avec lui, donc je ne pouvais pas lui en parler. Alors oui, j'avais besoin de mon meilleur ami, mais je voyais également qu'il avait besoin de moi.

Sans succès dans les deux sens, car personne ne sait parler depuis, du moins pas vraiment parlé. Les tensions étaient tellement là. Alors que j'étais dans la cour en train de mangé une pomme et lire un livre tout en marchant, Merlin m'apporta une enveloppe... La lisant, elle me disait d'aller dans le hangar après les cours. Rangeant cette enveloppe dans ma poche de pantalon, les cours terminés, je me dirige sans attendre à celui-ci après avoir bu un café.

Passant les portes, je vois déjà Saphir et Lapiz ? C'est quoi ce bordel ? Entendant juste derrière moi une personne rentrer, je me retourne et voit Jazz. Nous quatre ? Il y a un problème ? Buvant une gorgée de mon café, je me dirige vers les garçons sans pour autant dire un mot car j'entends juste après Black Widow. Prenant le dossier qu'elle me tend, je la regarde et dis presque en même temps que Lapiz :

- Très clair madame.

Tournant mon regard vers celui-ci, je baisse la tête et regarde Jazz qui acquis de la tête pour ensuite aller vers le jet sans rien dire. Soupirant, je me retourne et marche en compagnie de tout le monde vers le Jet.

Arriver à l'intérieur, je vois quatre gros sacs avec notre nom chacun notre nom dessus. Prenant le mien au passage, je vais vers un siège et y m'assis pour y lire la mission et surtout rester seule et ne pas faire d’embrouille.

Je n'en revenais pas, j'avais le dossier sous les yeux, mon identité était le même que celui de Lapiz. Ok ça ne m'enchanté pas vraiment, vu l'ambiance qu'il y a encore lui et moi, mais son c'est une blague était la goûte de trop. Je déborde et à envie de sortir de là. Déjà l'autre jour, je me suis retenu de craquer, mais là, il m'était impossible de la faire. Ses paroles tournent dans ma tête. "C'est une blague, c'est une blague"

Me levant de mon siège, je me dirige vers la cuisine est claque la porte derrière moi. Posant alors mes deux mains sur le plan de travail, je prends un grand coup ma respiration pour ne pas craquer. Mais loupé, surtout quand j'entends quelqu'un rentrer quelques instants après et refermé la porte. J'aurais préféré que ce soit Saphir à cet instant pour me blottir contre lui, retrouver mon meilleur ami, mais non, j'entends la voix de Lapiz.

Restant dos à lui, je l'écoute, hésitation déjà pour le début super ça commence bien et voilà qu'il me parle de la mission et que s'est tendu. Levant ma main vers mon visage, j'essui mes larmes comme je peux et me retourne pour lui faire face. M'approchant de lui, je le regarde droit dans les yeux et fini par lui dire :

- Tendu, tu trouves que c'est tendu toi ? La seule chose que tu as trouvé à dire sur cette mission c'est "c'est une blague", comment veux-tu que je réagisse à tes mots Lapiz. J'ai fait un effort l'autre jour, je me suis ouverte à toi, je t'ai dit que tu me manquais, mais tu n'as pas réagi. Que veux-tu que je fasse pour récupérer le lien qu'il y a entre nous ? Que veux-tu de moi mise à part la réussite de cette mission ? Tu sais très bien que malgré les problèmes, je fais toujours les choses correctement, je joue mes rôles à la perfection. Alors que veux-tu de plus dis-moi.

Essuyant les larmes qui coulent sur mes joues, je pose mes mains sur son torse et fini par taper doucement au niveau de son cœur.

- Pourquoi tu m'as refermé ton cœur ?

M'éloignant de lui quand j'entends un employé rentrer dans la cuisine, je l'entends s'excusez et qu'il reviendra faire le repas plus tard.

Tournant mon regard vers lui, je le regarde fermer la porte et me pose face aux plans de travails pour ensuite poser mes mains sur main visage.

- Comment on a pu en arriver là tous les quatre, tu peux me le dire.

Essuyant de nouveau mes joues humides, je reprends un grand coup ma respiration, mais ne me tourne pas pour éviter de le regarder et me remettre à craquer.

Alors que je lui demande pourquoi il m'a refermé son coeur, je vois qu'il souhaites me répondre mais cet employé le coupe et surtout nous dérange. Moi qui ne voulait pas qu'on me voit pleuré, je suis gâté... Entre Lapiz et maintenant l'employé qu'est ce qui va tourner en rumeur...

Alors que je m'éloigne de lui et que je me pose face au plan de travail, je demande ce qu'on a pu faire pour en arriver là. L'écoutant, c'est vrai que depuis le début, il me dit qu'il est amoureux de moi, depuis le début je ne le crois pas, après tout on avait commencé le petit jeu entre nous, alors comment voulait-il que je sois sûr qu'il ne se moque pas de moi.

Le sentant se coller contre mon dos et son menton sur mon épaule. Je me sens bien lui autour de moi. Mais devions nous vraiment en arriver là pour finir dans cette situation ?

- Quand tu me disais Je t'aime, je ne t'ai jamais cru car le jeu c'est mis entre nous... Et puis pourquoi un mec comme toi aurait voulu franchement d'une fille comme moi alors qu'il y en a plein d'autre. J'avais peur de souffrir oui, peur de ce que je ressentais pour toi et j'ai toujours peur Lapiz.

Me tournant comme je peux pour être face à lui, je pose mon regard sur lui et fini par dire :

- C'est toi qui me manque, pas notre jeu. Toi et toi seul Lapiz. Mettons fin à ce jeu s'il te plaît... Je ne veux pas te perdre.

Lui faisant face je fini par lui dire que c'est lui qui me manque et lui demande d'arrêter ce jeu car je ne voulais pas le perdre. Qu'est ce que ça faisait d'y bien de dire cela droit dans ses yeux et surtout à un instant où il m'écoute et surtout que c'est une discussion sérieuse.

Après quelques instants de silence, la distance entre nous s'efface et laisse place à ses lèvres sur les miennes. Mes mains trouvent directement leur place, sur son torse, accroché à sà chemise. Je ne sépare pas de ses lèvres, je profite et prolonge tout simplement. Même quand, Paris commence son discourt.

Un sourire sur les lèvres quand celle-ci à terminé, je le sens se décoller à contre coeur, mes mains restant sur lui mais sans le tenir, je le laisse essuyer ma joue encore un peu humide. Relevant mon regard vers lui après qu'il met embrassé sur le front. Je regrette déjà la distance entre lui et moi mais tout en lui prenant la main, je lui dis :

- D'accord.

Le suivant hors de la cuisine, ma main dans la sienne, le décollage allez durée même pas dix minutes mais bon, je voulais qu'on parle, je voulais mettre les choses à plat. Arrivant dans le compartiment où nous devions nous asseoir et nous attacher, je ne vois plus Jazz, elle n'est tout de même pas descendu, si ?

Bloquant quelques instant sur nos mains liés, je relève mon regard vers Lapiz, ça faisait tellement bizarre et tellement naturel à la fois. Je ne savais pas comment réagir à cela tellement que j'en étais heureuse et que mille question me tourné dans la tête.

Le suivant jusqu'à siège, je boucle ma ceinture et regarde Saphir partir vers les chambres, mais qu'est ce qui fait ?

- Saph...

Impossible qu'il entend son prénom vu qu'il a fermé une porte de chambre derrière lui. Croisant par la suite mon regard à celui de Lapiz, je soupire :

- A vrai dire cette question, je ne me l'a pose plus depuis longtemps et pourtant j'espère que ça finira bien entre eux deux.

Ensuite il me dis qu'on est pas près de revoir les deux. Qu'ils avaient besoin de parler, de beaucoup parler.

Soupirant, mon regard dans le sien, je lui dis :

- Au moins nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.

Un petit sourire sur mes lèvres. Lors d'une petite secousse je ferme les yeux et colle ma tête contre le siège. Qu'est ce que j'ai horreur de ça... Tenant fortement mon siège, faite que le décollage passe vite

Je rigole à ses paroles, c'est vrai quand regardant bien, même Lapiz est moi on est en meilleure tournure que Saphir et Jazz. Alors que je m'apprêtais à répondre, l'avion sautille sur le sol. Je ne peux donc me retenir de fermer les yeux et de reprendre une grosse respiration. Je préfère plus sauter en parachute que le démarrage d'un avion, surtout quand celui-ci fait des bon comme ça.

Sentant la main de Lapiz prendre la mienne et fermer ses doigts, je suis à la fois rassuré et touché par son geste. Me concentrant sur sa main sur la mienne, je reviens à la raison quand je sens les caresse de Lapiz. Ouvrant les yeux, je tourne le regard vers lui :

- Merci beaucoup et désolé de mon comportement.

De maintenant à avoir peur d'un décollage et de mon comportement passé. A voir comment celui-ci prend mes paroles, s'il faut que je
m'explique je le ferais